Region Grand Est
Ce podcast regroupe des émissions portant sur les initiatives de la région Grand Est sur divers sujets.
46 épisode(s), 10 saison(s).
La Région Grand Est est labélisée « Terre de Jeux 2024 », par le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques « Paris 2024 » (COJO).Dans cette perspective, la Région Grand Est se démarque pour valoriser ses sportifs de haut niveau, ses infrastructures sportives, tout en entrainant le grand public dans cet élan festif collectif !Dans cette série de Podcast, vous allez découvrir toutes les facettes du sport de haut niveau avec :- Bouabdellah TAHRI, Conseiller Régional, en délégation des Jeux Olympiques et Paralympiques, et des sportifs de haut niveau- Sarah BALZER, 1ère sélectionnée olympique en Grand Est en sabre- Michel LEROUX, Directeur du CREPS de Reims- Téodora TILICA, membre du « Collectif Lycéens Grand Est 2024 », et porteuse de la Flamme OlympiqueLa Région Grand Est soutient les sportifs de haut niveau, les infrastructures sportives, les ligues et clubs sportifs ! Une coproduction des radios associatives, avec le soutien de la Région Grand Est
La Région Grand Est est labélisée « Terre de Jeux 2024 », par le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques « Paris 2024 » (COJO).Dans cette perspective, la Région Grand Est se démarque pour valoriser ses sportifs de haut niveau, ses infrastructures sportives, tout en entrainant le grand public dans cet élan festif collectif !Dans cette série de Podcast, vous allez découvrir toutes les facettes du sport de haut niveau avec :- Bouabdellah TAHRI, Conseiller Régional, en délégation des Jeux Olympiques et Paralympiques, et des sportifs de haut niveau- Sarah BALZER, 1ère sélectionnée olympique en Grand Est en sabre- Michel LEROUX, Directeur du CREPS de Reims- Téodora TILICA, membre du « Collectif Lycéens Grand Est 2024 », et porteuse de la Flamme OlympiqueLa Région Grand Est soutient les sportifs de haut niveau, les infrastructures sportives, les ligues et clubs sportifs ! Une coproduction des radios associatives, avec le soutien de la Région Grand Est
La Région Grand Est est labélisée « Terre de Jeux 2024 », par le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques « Paris 2024 » (COJO).Dans cette perspective, la Région Grand Est se démarque pour valoriser ses sportifs de haut niveau, ses infrastructures sportives, tout en entrainant le grand public dans cet élan festif collectif !Dans cette série de Podcast, vous allez découvrir toutes les facettes du sport de haut niveau avec :- Bouabdellah TAHRI, Conseiller Régional, en délégation des Jeux Olympiques et Paralympiques, et des sportifs de haut niveau- Sarah BALZER, 1ère sélectionnée olympique en Grand Est en sabre- Michel LEROUX, Directeur du CREPS de Reims- Téodora TILICA, membre du « Collectif Lycéens Grand Est 2024 », et porteuse de la Flamme OlympiqueLa Région Grand Est soutient les sportifs de haut niveau, les infrastructures sportives, les ligues et clubs sportifs ! Une coproduction des radios associatives, avec le soutien de la Région Grand Est
La Région Grand Est est labélisée « Terre de Jeux 2024 », par le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques « Paris 2024 » (COJO).Dans cette perspective, la Région Grand Est se démarque pour valoriser ses sportifs de haut niveau, ses infrastructures sportives, tout en entrainant le grand public dans cet élan festif collectif !Dans cette série de Podcast, vous allez découvrir toutes les facettes du sport de haut niveau avec :- Bouabdellah TAHRI, Conseiller Régional, en délégation des Jeux Olympiques et Paralympiques, et des sportifs de haut niveau- Sarah BALZER, 1ère sélectionnée olympique en Grand Est en sabre- Michel LEROUX, Directeur du CREPS de Reims- Téodora TILICA, membre du « Collectif Lycéens Grand Est 2024 », et porteuse de la Flamme OlympiqueLa Région Grand Est soutient les sportifs de haut niveau, les infrastructures sportives, les ligues et clubs sportifs ! Une coproduction des radios associatives, avec le soutien de la Région Grand Est
Bettancourt la FerréeAnimateur : La Région Grand Est aide les communes dans la rénovation énergétique. Direction Bettancourt la Ferrée, une commune proche de Saint-Dizier en Haute-Marne. Cette commune a bénéficié d'aides spécifiques, notamment de la région Grand Est, pour la rénovation énergétique de ces trois écoles. Nous sommes avec le maire de la commune. Monsieur Dominique Laurent.Pouvez-vous nous expliquer l'origine et les motivations de ce projet ?Dominique Laurent : Nous avons décidé de reprendre toute l'isolation de ces bâtiments parce que nous savions que, en fin de compte, c'est un bâtiment qui datait des années 1950, avec des menuiseries qui étaient vraiment en très mauvais état. On a souhaité réhabiliter cette école et donc, là, on s'est rapproché de la région qui, par son programme Climaxion, pouvait nous aider dans la démarche, nous conseiller pour vraiment faire quelque chose de qualité. En plus de ça, nous avons une fibre un peu écologique et on souhaite que le fait de moins consommer, c'est quand même meilleur pour la planète.Animateur : Pourriez-vous nous donner des détails sur les travaux de rénovation énergétique qui ont concerné ces trois écoles ?Dominique Laurent : Dans le programme Climaxion prévoit au préalable de ces travaux, de faire un diagnostic sur la rénovation énergétique. Et ce, qu'il en est ressorti, c'est que, en fin de compte, il y avait des pistes d'amélioration conséquente à faire sur l'isolation des murs.Les murs extérieurs. Puis après, sur les plafonds, toute la partie toiture. Mais il fallait faire l'isolation, reprendre aussi toutes les menuiseries. C'est ce qu'on a fait aussi. Il était prévu de revoir tout le système de chauffage. C'étaient les pistes d'amélioration, qui peuvent nous conduire à une réduction vraiment importante d'énergie consommée. On parle de diviser par trois la quantité d'énergie consommée.Le gaz ayant augmenté, on ne va pas diviser par trois les factures.Animateur : Vous avez un projet de panneaux photovoltaïques sur vos trois écoles. Pouvez-vous nous en dire plus?Dominique Laurent : On a profité justement de ces travaux de rénovation énergétique pour renforcer la toiture de nos trois bâtiments et on est en partenariat avec Enercoop, fournisseur d'électricité verte. On a décidé donc d'implanter 450m ² de panneaux solaires sur l'école, qui vaut à peu près à la consommation de 32 pavillons.Animateur : Vous souhaitez aller plus loin, avec une démarche citoyenne?Dominique Laurent : On voudrait que les habitants de Bettancourt puissent investir un petit peu dans ce projet. Ça leur permettrait de pouvoir acheter de l'énergie moins chère. On a un projet, à peu après 10 000m² de panneaux solaires. J'espère qu'il va voir le jour assez rapidement. Et là, on pourrait faire de l'autoconsommation, c'est-à-dire que c'est revendre, c'est consommer pour les bâtiments de la commune, mais c'est aussi parce qu'on n'a pas besoin autant d'énergie, mais on pourrait aussi en revendre aux habitants de Bettancourt, qui pourra investir dans ce projet, et aussi, on a la chance d'avoir des grandes surfaces ou des commerces sur le secteur, qui pourrait aussi acheter notre énergie, donc, et investir, dés part sur ce projet d'autoconsommationAnimateur : Est-ce que d'autres travaux de rénovation énergétique sont-ils prévus dans d'autres bâtiments de votre commune?Dominique Laurent : Fort de notre première expérience sur l'école de Bettancourt, avec la région et le...
Interview de Monsieur Frank Leroy, Président de la Région Grand Est : le Pacte pour la ruralité La Région Grand Est a lancé dès 2016 le Pacte pour la ruralité afin de soutenir, développer et valoriser l’ensemble des territoires ruraux.Nous sommes à la ferme des Grandes Tuileries sur le Sézannais, en présence de Monsieur Franck Leroy, président de la Région Grand Est.Monsieur le Président, pouvez-vous nous préciser les objectifs de ce Pacte pour la ruralité?Le pacte pour la ruralité est dans sa deuxième version puisque, comme vous l'avez dit, il y a eu un premier pacte pour la ruralité en 2016 ; l'objectif aujourd'hui c'est de miser sur la ruralité parce que nous sommes intimement convaincus que la ruralité a un avenir, encore faut-il lui donner les moyens et mettre en œuvre une politique en direction de nos ruralités. Je précise nos ruralités parce que, quand on est dans les Ardennes, quand on est dans les Vosges, quand on est dans la Marne, quand on est dans l'Aube, on a des ruralités différentes ; le paysage est différent et donc les problèmes sont différents.Parmi les premières mesures que nous avons prises, vous vous en souvenez sûrement, ça a été le déploiement de la fibre optique ; aujourd'hui on a une ruralité couverte à 100 % par la fibre optique .Pas une région en France et sans doute pas une région en Europe, n'a cette faculté de pouvoir bénéficier de la fibre optique partout dans le monde rural. C'est extrêmement important parce que la fibre optique, c'est l'ouverture au monde, c'est l'accès au numérique avec un débit illimité et c'est pour des activités économiques que l'on soit agriculteur, artisan, entreprise, professeur habitant dans la ruralité,,, Évidemment un atout de première importance pour les familles aussi, pour les inciter à venir habiter en ruralité ; aujourd’hui, quand il n'y a pas de numérique, en général on n'y va pas ; c'est en tout cas ce que nous disent les maires, donc on a travaillé notamment sur ce point . 94% du territoire de la région Grand Est relevant de la ruralité, une grande partie du Grand Est est donc concernée par ce pacte ?Bien sûr en surface, mais on a on a surtout 5152 communes ; on est la région de France qui compte le plus de communes donc le plus de communes rurales puisque l'immense majorité de ces communes sont des communes de moins de 1000 habitants voire même de moins de 500 habitants. La plus petite commune de notre région a trois habitants, elle est en Meurthe-et-Moselle et a la fibre optique . Monsieur le Président, développer la ruralité nécessite des moyens. Quels sont les outils mis en œuvre dans le cadre du pacte pour la ruralité ?Les outils sont d'abord plurithématiques. Quand on parle ruralité, il faut parler transports publics, il faut parler équipements publics, il faut parler agriculture, il faut parler économie... Bref, la ruralité c'est tout ça ; il ne faut pas simplement aider les communes sans penser à l'économie rurale et donc notre objectif c'est bien d'avancer dans toutes ces directions, de déployer des politique volontaristes sur ces territoires pour faire en sorte que la ruralité saisisse les chances qui sont les siennes.Aujourd'hui, il y a une appétence pour le monde rural comme jamais ; plus de 65 % des Français rêvent de vivre en ruralité. Aujourd'hui la ruralité sait produire de l'énergie, elle sait produire de l'alimentation, elle sait produire des ressources naturelles essentielles comme
Innovation au sein de la région Grand Est avec la transformation de laine de Mouton en matériaux isolants, feutres, fils de laine et panneaux d 'isolation, le concept de Mos laine implanté dans la campagne de Réchicourt-le-Château entre Lunéville et Sarrebourg, séduit de plus en plus d 'éleveurs et est à l 'aube d 'une industrialisation à l 'échelle régionale. Rencontre avec Stéphane Ermann, éleveur ovin ayant repris l 'exploitation du millier de brebis de son père avec en tête de transformer une production de viande en une production de laine de qualité. Stéphane, bonjour. Alors élever des moutons pour transformer leur laine en matériaux isolants, c'est un concept innovant, comment ça fonctionne. L 'histoire a démarré il y a quelques années avec un programme intérieur qui s 'appelle DÉFILAINE qui concernait la Belgique, le Luxembourg, l 'Allemagne et l 'ancienne région Lorraine. Ce programme a eu comme vocation à faire l 'état des lieux de la filière et on s 'est rendu compte qu'en fait, 90% de la laine par en Chine. Elle n 'est plus du tout payée aux éleveurs. Parallèlement à ça, nous, éleveurs, on fait appel à des tondeurs professionnels pour réaliser la tonde de nos moutons et c'est devenu une charge sur l 'exploitation. Donc l 'idée première, c'était de dire comment on fait pour ré inverser la vapeur et ramener de la valeur ajoutée dans les exploitations. On s 'est rendu compte via DÉFILAINE, qu’il y avait encore des gens qui étaient intéressés pour utiliser nos produits locaux. Et de là, l 'aventure a démarré. Il y a tout un panel de produits qu'on peut réaliser. On fait des panneaux isolants, aussi en flocon, du vrac qu’on peut mettre sous comble. Et puis il y a la filature, on fait des bonnets et des tours de cou. Voilà, donc on a tout un panel de produits. Et surtout, la colonne vertébrale de notre projet, ça va être le feutre. Parce que c 'est sur ce produit qu'il y a le plus de valeur ajoutée. Que ce soit dans la mode, dans l'automobile, dans l'aéronautique, dans le maraichage pour le feutre de paillage, il y a tout un panel. Donc là, on a une chaîne de production qui va se mettre en route. On a les premières machines qui sont ici. Et en fait, Mos laine, ça va être une colonne vertébrale de production de feutre, plus une production de panneaux isolants et d 'isolants en vrac, et de la négoce de fil pour pouvoir faire des produits dérivés. Et tout ça, donc à partir de la laine de moutons ? Tout à fait. Alors, je le dis souvent, nous on a été formatés pour faire des kilos de viande à l’après-guerre, il a fallu nourrir les concitoyens et la laine n 'était pas du tout valorisée. On s'en est désintéressé. C 'est peut -être ce qu'explique pourquoi les Chinois s'en sont intéressés à notre place. Et là, on est en train de réapprendre un petit peu comment on fait des kilos de laine, comment on fait un chantier de tonte dans des bonnes conditions pour que la laine soit de qualité suffisante pour la valoriser après. Il faut savoir qu'il y a plusieurs races de moutons et par fonction des races. Par exemple, sur le fil, c 'est une race qui s 'appelle l’Est à Laine Mérinos, ce qui permet d 'aller sur le fil. Ça veut dire qu'au départ, c 'était des moutons pour la viande, donc il a fallu changer les races par rapport à la laine, du coup, changer tout le cheptel ? Non, non, non. En fait, il y a un débouché sur toutes les races et c 'est un peu l 'objectif de Mos Laine. C 'est pour ça qu'on a un panel quand même de produits, même si la colonne vertébrale, c 'est le feutre. Alors pourquoi le feutre, j 'aurais dû le dire aussi, c 'est que le feutre, ça a l 'avantage d 'avoir tellement de débouchés qu'on peut avoir différentes qualités de feutre, si bien qu'on peut aussi passer différentes qualités de laine. C 'est -à -dire que dans le mérinos, on ne
Le projet Losange, c’est la fibre optique pour tous, Accélérer la couverture en très haut débit des territoires ruraux, c’est une ambition régionale forte.Un projet à l’initiative de la Région Grand Est.Losange a pour mission d’assurer la conception, le financement, la construction, l’exploitation, la maintenance et la commercialisation du réseau fibre optique sur une durée de 35 ans. Ce réseau 100 % fibre assurera à terme une couverture optimale et favorisera le développement de nouveaux usages et services numériques dans l’ensemble de notre société : économie, éducation, santé, transport, administration, tourisme, culture…Au mois de mars 2021, la fibre optique Losange est arrivée sur Vandières, commune située en Meurthe et Moselle, rencontre avec l’un de ses habitants qui a été raccordé par ce nouveau service : Nicolas Robert, BonjourPouvez-vous vous présenter ?Je m’appelle Nicolas Robert, je suis administrateur système, j’ai 43 ans et j’habite la commune de Vandières depuis que je suis tout petit.Est-ce que la fibre optique était attendue sur la commune ?Elle était très attendue parce que, avant donc, on avait l’ADSL et on avait de très très faible débit entre 0.5 et 4 Méga pour les meilleurs, donc ce n’était vraiment pas beaucoup donc c’était très très attendu.Quels sont vos usages numériques au quotidien ?Dans mes usages, j’utilise la fibre optique pour mon travail quand je télé-travaille, ça me permet de me connecter facilement sur le réseau d’entreprise à distance, de prendre la main sur des serveurs à distance, et également dans mon quotidien dans de la domotique pour visualiser des caméras à distance, pour mettre par exemple la chaudière ou le poêle en marche. Enfin, tout un tas d’usages domotiques que je ne pouvais pas faire avant en ADSL.Depuis l’arrivée de la fibre optique, maintenant, qu’est-ce qui a changé ? Au niveau de la connexion, c’est beaucoup plus stable et on a des débits qui sont énormes, on a même trop de débit, donc on peut regarder de la vidéo à la demande, on peut se connecter très facilement à Internet, on peut télécharger des choses très rapidement, les mettre à disposition à des personnes aussi, si je prends des photos ou j’envoie des photos à des gens, ça va très vite alors qu’avant, voilà, ça prenait un temps fou. Et maintenant, tous ces usages sont facilités par des débits qui sont quand même assez importants.Grand bravo à la qualité de la connexionVoilà, faut féliciter Losange qui a déployé un réseau qui est très PRO et qui fonctionne parfaitement.Comment s’est déroulé votre raccordement ?Alors mon raccordement, je l’avais préparé en amont et c’est la consigne qu’on a essayé de donner aux gens dans le village. C’était de réfléchir de où arrivait leur câble ADSL et donc de réfléchir comment la fibre allait passer chez eux. Sachant que le boitier n’allait pas être au même endroit et suivre le même chemin que l’ADSL. Moi, j’ai préparé en amont, j’ai tiré des gaines dans la maison et ça m’a permis de mettre tout un réseau informatique à la maison grâce à l’arrivée de la fibre parce que j’avais préparé ça en amont.Chaque utilisateur a la possibilité de le placer où il le souhaiteOui, c’est ça. Mais faut vraiment bien le penser à l’avance et pas attendre que le technicien vienne et découvre « Il faut que je perce la dalle là, il faut que je perce le mur là. Non, ça peut être compliqué parfois suivant la topologie du logement et donc je pense qu’il faut bien réfléchir en avant pour savoir où on veut placer la BOX parce que la BOX avant
Dans le Sud de l’Alsace, une nouvelle association vient de se créer ! C’est le Centre de réadaptation de Mulhouse, qui est à l’initiative de ce projet. La maison du Mieux-être, c’est son nom, a vocation à accueillir des personnes en situation d’épuisement professionnel. On en parle avec Tom CARDOSO, le Directeur Général du centre de réadaptation de Mulhouse. Il revient sur l’origine du projet.C’est parti du constat par notre comité de direction stratégique, qu'il y avait de plus en plus de burn-out sur le territoire et des gens qui se retrouvaient sans prise en charge, en errance, sans être accompagnés, à part par un psychiatre ou un médecin du travail. On s'est dit que ces personnes-là, il fallait qu'on les accompagne avec une batterie de professionnels sur différents champs.On en est au tout début de l’aventure. Un projet innovant et unique en France.Quand on a eu l'idée de ce projet, on est d'abord allé voir ce qui se fait déjà, et on n'a pas trouvé d'expérience équivalente. On serait a priori les premiers à proposer cet accompagnement pluridisciplinaire, coordonné autour de la personne, d'un point de vue individuel et d'un point de vue collectif.Burn out ou épuisement professionnel, on l’appelle comme on veut, mais concrètement, votre accompagnement, il fonctionne comment ?Les personnes qui auront été diagnostiquées par un médecin nous seront orientées ou pourront prendre contact avec nous directement. Il y aura un suivi individuel par un psychologue clinicien qui va se coordonner avec le médecin qui a fait le diagnostic. Cet accompagnement va durer six mois, de manière assez serrée. Et à côté de ça, il y aura des ateliers collectifs puisqu'il faut qu'il y ait aussi la dynamique de groupe, où de nombreux professionnels vont intervenir pour accompagner ces personnes sur la diététique, sur de l'estime de soi, sur du conseil pour retourner au travail, sur plein de sujets comme ça. Trois étapes permettront à ces groupes de progresser entre la période où ils sont vraiment en situation dégradée et le moment où ils vont un peu relever la tête et peut-être un jour retourner à l'emploi.C’est une démarche plutôt longue, mais de le rappeler, la personne n’est pas hospitalisée pendant cet accompagnement. Il s’agit de rendez-vous réguliers, chez le praticien, ou à l’occasion de rencontres collectives.Absolument, ce ne sera pas du tout à l'hôpital. L'objectif, c'est que ces personnes soient accueillies dans un endroit chaleureux, cocooning. On n'est pas dans l'hospitalisation, on est dans de l'accompagnement. Ce sera une maison chaleureuse qui les accueillera et ils seront accueillis en groupe, à travers trois étapes sur le collectif. La première étape étant un moment où on va aider la personne à se déconnecter totalement de ses problèmes, qu'ils soient professionnels ou autres. La deuxième étape sera d'aider la personne à relever la tête dans ce qu’on appelle une étape de reprise, reconquête de son pouvoir d’agir. Et la troisième étape dans ce collectif, sera d’aider la personne, si elle le souhaite et si elle le peut, à retourner à l'emploi avec plein de conseils, plein de professionnels pour l'accompagner.C’est du sur mesure. Il peut y avoir des blocages empêchant un retour au travail, mais il peut aussi y avoir des séquelles liées à cet...
Face au fléau que représentent les déserts médicaux dans nos campagnes, la Région Grand Est soutient et aide les structures médicales à se développer sur notre territoire. C’est le cas de la MSP Saintignon espace santé, Maison de Santé Pluriprofessionnelle située à Longwy, et de la Maison des Internes, logements destinés aux étudiants en médecine effectuant un stage sur le bassin de Longwy.Docteur Patrick Vauthier vous êtes coordinateur de ces deux structures, bonjour,Bonjour Tout d’abord quel est l’objectif de la Maison de Santé Pluriprofessionnelle de Longwy ?C’est vouloir travailler ensemble sur un projet, et le projet c’est essayer de prendre au mieux la population qu’on essaye de prendre en charge, la maison de santé est un exercice pluridisciplinaire: se rencontrer facilement et prendre l’habitude de travailler ensemble permet d’anticiper des difficultés de l’un et l’autre, et donc là d’avoir un exercice pour chacun beaucoup plus simple, beaucoup plus facile dans l’intérêt du patient et finalement dans l’intérêt du professionnel parce que en simplifiant la charge de tout le monde eh bien, tout le monde est plus pertinent dans sa prise en charge, tant dans la pertinence horaire que dans la pertinence intellectuelle. Et puis ça m’a paru être essentiel pour pérenniser une activité parce que on sentait bien que les jeunes médecins étaient attirés par ses structures et rester tout seul dans son cabinet n’amenait pas forcément à une succession, et donc finalement des patients qui sont en errance après.Parlons des jeunes médecins justement, vous êtes médecin généraliste et maître de stage. Combien d’internes ont été accueillis ici à la MSP de Longwy ?Depuis 10 ans accueillons deux à trois internes par semestre. Il y a beaucoup de jeunes médecins qui sont installés dans la région qui sont passés comme internes ici.Parmi ces étudiants, justement, certains ont logé à la Maison des Internes ?La Maison des Internes on a eu de la chance de pouvoir la créer aussi par l’aide de la région. Ça donne la possibilité aux internes qui ont des logements sur Nancy qui sont installés là-bas, pendant leur stage de six mois de ne pas être obligés de chercher un nouvel appartement et amener les frais qui vont avec. Puisque grâce à l’aide de la Région et l’aide de la communauté d’agglomération eh bien le reste à charge pour l’Internet est à zéro euro, et il bénéficie d’une structure qui pour moi est assez intéressante avec un appartement qui laisse la place pour se reposer après une dure journée.Faire son stage à la Maison de Santé plus Professionnelle et loger à la maison des internes de Longwy, c’est le choix qui a fait Caroline Schuster, étudiante en dernière année de médecine générale à Nancy; Bonjour CarolineBonjour. Vous avez été hébergée à la maison des internes (à Longwy haut oui) pendant combien de temps ?Quatre mois et demi / cinq mois à peu près. C’était vraiment une belle opportunité parce que c’est à cinq minutes du cabinet et c’était un logement au calme. Enfin vraiment c’était parfait. Je rentrais le soir j’avais que cinq minutes c’était un logement meublé : la salle de bain tout équipée pareil pour la cuisine, donc c’est vraiment une belle opportunité et pour les internes en médecine, on a zéro loyer et on peut loger gratuitement. Qu’est-ce qui vous a motivé à faire votre stage ici à la...
La Région Grand Est est fortement mobilisée sur les questions de santé publique. Nadège Hornbeck, vous êtes vice-présidente de la Région Grand Est déléguée à la santé, la prévention et au handicap. Pour vous, il y a urgence. Il faut que la collectivité vienne en appui au secteur de la santé. Ce n'est un mystère pour personne, que le système de santé a besoin de renforts et de moyens supplémentaires. Nous projetons que dans les dix prochaines années, la Région Grand Est comptabilisera environ 3 300 personnes âgées dépendantes de plus chaque année. Nous devons garder un service identique à l'actuel et il faudra donc créer des emplois supplémentaires dans le champ du sanitaire et du social. Nous projetons également un médecin sur trois, qui partira à la retraite dans les dix prochaines années et nous estimons aujourd'hui que pour remplacer un médecin, il en faut deux.Alors comment aider ? C'est un levier financier que la Région va mettre en place ? Alors ce sont différents dispositifs de soutien à l'installation de médecins par exemple, ou au maintien de services de soins de proximité, de promotion à la santé. Nous œuvrons aussi en faveur de la santé environnementale, la santé des jeunes et l'innovation. On va aborder un point important, c'est celui de la lutte contre la désertification médicale sur le territoire du Grand Est. Absolument, et cela fait partie finalement d'une des compétences de la Région, qui est l'aménagement du territoire. L'Agence Régionale de Santé estime que 70% du territoire est en zone sous-dense, c'est-à-dire qu'il n'y a pas assez de médecins et c'est pour ça que nous intervenons. Nous avons décidé d'avoir une politique volontariste et d'intervenir en soutien aux maisons de santé publiques et privées notamment et puis également sur les bourses aux étudiants internes en médecine, par exemple, pour les inciter à venir dans les territoires dépourvus de médecins.Des exemples peut-être pour illustrer un petit peu ce propos, avec la création d'une maison de santé pluriprofessionnelle ? Nous soutenons par exemple une création de maison de santé pluriprofessionnelle portée par la commune de Thaon-les-Vosges. Un projet visant à regrouper sur un même lieu deux médecins généralistes, un chirurgien-dentiste, trois infirmières libérales, une sage-femme, un psychologue. Et c'est un bassin de vie qui souffre justement de la désertification médicale. Puis il y avait là une importance et une urgence d'intervenir et d'agir aux côtés de l'ARS, de l'Agence Régionale de Santé. Agir et faciliter aussi l'implantation d'un cabinet médical, ça aussi c'est aujourd'hui dans les cordes de la Région ? Absolument, dans le Bas-Rhin à Nordhouse, nous avons soutenu l'implantation d'un cabinet médical dans un local dont la commune est propriétaire, afin d'y installer deux médecins. Ces deux médecins étaient déjà au sein de la commune. Ils étaient dans un local trop étroit et ils payaient un loyer chez un propriétaire privé. Ils ont souhaité avoir un local qui leur correspond plus et cela fait partie de l'attractivité finalement du métier, de maintenir l'offre de soins dans un territoire et dans un bassin de vie, notamment dans une petite commune comme celle de Nordhouse. Et parfois, il faut partir directement au contact du public, c'est le cas dans les Ardennes.Nous lançons aussi des dispositifs permettant d'aller vers le citoyen ou le patient citoyen, avec un appel à projet que...
-Nous recevons aujourd’hui Monsieur Puzo président de l'entreprise Axon Cable dont le siège social est à Montmirail .C'est sur le thème de la santé au travail que nous vous avons invité puisque vous êtes la première entreprise à avoir mis en place en interne un service de prévention et de santé au travail ; c'est dire à quel point la santé et le bien-être de vos salariés est une priorité dans votre entreprise. - Pour celles et ceux qui ne vous connaissent pas, pourriez-vous Monsieur Puzo, nous faire une présentation rapide de votre entreprise ?La société Axon Cable fabrique du câble très technique : nous câblons toutes les caméras des ROVERS américains qui sont sur Mars, nous câblons le cœur artificiel CARMAT, nous câblons les commandes de vol de l'Airbus 350 .Le siège social est effectivement à Montmirail dans la Marne et nous avons une vingtaine de filiales dans des pays très industrialisés des États Unis à la Chine.C’est une entreprise qui existe depuis 1965 et que je dirige depuis 1980. - Peut-être donner quelques chiffres en termes de salariés ?Mondialement nous sommes 2500, dont 1000 en France dans 3 filiales :une à Quimper, une à Villers le Lac près de la Suisse mais la principale est la maison mère à Montmirail avec 800 salariés et l’essentiel des ingénieurs et des chercheurs. La loi du 2 août 2021 prévoit le renforcement de la prévention santé outravail, pourriez-vous nous en préciser les grands principes ?C'est une loi sensationnelle, déjà par son titre « Renforcer la prévention en entreprise et décloisonner la santé au travail et la santé publique » Ensuite, si on regarde les divers articles, elle impose une médecine du travail digitale numérique ; le document unique d'évaluation des risques professionnels doit être digital et gardé pendant au moins 40 ans, le dossier médical en santé au travail doit être digitalet interopérable avec les dossiers médicaux de soins. Grâce à cette loi, la France peut faire la meilleure médecine du travail au monde et c'est ce qui m’a attiré pour lancer mon projet . -C’est dans ce cadre précis que vous avez mis en place le dispositif Hygie prévention en 2022 ; pouvez vous nous le présenter ainsi que les bénéfices pour l'entreprise et les salariés ?Hygie est le nom de la déesse grecque de la santé et de la prévention, donc ça n'a pas été choisi au hasard.Il fallait que j'embauche des médecins et des infirmiers-es;on craignait beaucoup, quand j'ai demandé l'autorisation de mettre en place ce service, que je débauche dans les services existant qui sont déjà en pénurie ; je n'ai débauché personne, je n'ai embauché que de jeunes retraités très expérimentés à temps partiel modulé (en fonction de nos besoins et de leurs libertés).Ce sont quatre médecins, trois infirmières, un ophtalmologue, un cardiologue etune patiente référente en cancer donc une très belle équipe à temps très partiel, unpeu surdimensionnée pour nos 800 salariés , mais au moins tous nos salariés peuvent passer une visite médicale tous les ans. Vous avez également développé un logiciel de gestion des visites médicalesça se passe comment?On a une grosse équipe informatique chez Axon, et nous avons des docteurs es sciences en Informatique de santé ; ils ont développé un logiciel de gestion des visites médicales.Un logiciel de visite médicale doit protéger la confidentialité des informations ; toutes les informations que le médecin du travail ou l'infirmière...
La Région Grand-Est adoptait en juin dernier le plan régional pour la restauration et l'hébergement scolaires, afin de permettre à tous l'accès à l'éducation et à la formation. Parmi les mesures mises en place : l'hébergement en internat à 1€, destiné à l'ensemble des lycéens du secteur public. Pour en parler, madame Fanny BOUDSOCQ, parent d'un élève interne au lycée Jean-Moulin de Revin, dans les Ardennes.Comment avez-vous eu connaissance de ce nouveau dispotif de l'internat à 1€ ?Quand nous avons été visiter l'école pour le gamin.Qu'est-ce que vous en avez pensé ?C'est super, franchement l'encadrement... Ils nous ont fait visiter, ils nous ont tout montré et franchement l'encadrement, rien à leur dire, tout est vraiment impeccable !Qu'avez-vous pensé quand on vous a annoncé le prix de l'internat à 1€ par mois l'hébergement ?Ah nous étions contents ! (rires) Ça fait du bien parce que, ce n'est pas donné, un internat !Votre enfant aurait pu être à l'internat sans ce dispositif ?Eh bien... oui, enfin... J'ai dû le mettre à l'internat parce que les trajets en train tous les jours ne sont pas évidents, parce que ça fait de la fatigue, et ils ne sont pas au top pour faire leurs études, quoi. Il aurait fallu que je m'arrange pour payer... Je payais tous les mois ! Là, c'est vrai, ça nous soulage, ça nous enlève une épine du pied !Vous voyez déjà le résultat sur votre budget ?Oui, automatiquement ! Je ne me souviens plus à quel prix était la nuit, mais nous étions bien dans les environs de 150 à 200€ parce que ça dépend du trimestre, ce n'est pas le même prix tous les trimestres.Vous sentez votre enfant moins fatigué, ça marche pour lui, l'internat ?Ah oui, oui ! Il n'est pas fatigué, il est au top dans sa scolarité, donc oui, il y a une grande différence !Pour lui aussi ? Que vous dit-il de l'internat ?Ah ! Lui est heureux à l'internat ! Il est bien, ils peuvent faire leur travail, quand ils ont des devoirs. Il n'est pas fatigué le matin. S'il faisait la route tous les jours il n'y arriverait pas.Pour vous ce sera aussi l'internat l'année prochaine ?Ah oui, il sera interne jusqu'à la fin de sa scolarité !S'il n'y avait pas eu d'internat ou que l'internat avait été trop cher, comment vous seriez-vous organisé ?J'aurais fait tout mon possible pour qu'il reste à l'internat, parce que pour moi la scolarité de mon fils est plus importante, pour ses études. Je me serais mise en quatre pour qu'il puisse rester là-bas.Vous n'auriez pas trouvé un lycée plus proche, par exemple ?C'est déjà le plus proche.Sans ce dispositif ça vous aurait posé problème au niveau du budget de votre famille ?Ah oui ! Oui, ça nous aurait posé souci mais, comme je vous le disais, nous aurions essayé de tout faire pour qu'il puisse y rester. C'est vrai qu'1 euro ça nous arrange très, très bien !Merci, madame Boudsocq, d'avoir répondu à nos questions. C'était une coproduction des radios associatives avec le soutien de la Région Grand-Est.
La Région Grand-Est adoptait en juin dernier le plan régional pour la restauration et l'hébergement scolaires, afin de permettre à tous l'accès à l'éducation et à la formation. Parmi les mesures mises en place : l'hébergement en internat à 1€, destiné à l'ensemble des lycéens du secteur public. Pour en parler, monsieur Georges Lubrano, proviseur du lycée Jean-Moulin de Revin dans les Ardennes.À quel type d'élèves est destiné cette mesure ?À tous nos élèves. C'est la réponse que je vous ferais parce que d'abord ce n'est pas établissement qui ferme ses portes et met des critères de sélection là-dessus : c'est à tous les élèves qui souhaitent être dans les dispositions d'un accompagnement, par exemple ; des élèves qui souhaitent être au calme pour pouvoir avoir tous les éléments à disposition pour suivre leurs études, qui n'ont pas forcément besoin de nous, mais qui ont besoin de cette structure ; il y a des élèves qui ont envie de la vie en collectivité, en groupe, ou bien alors de faire des activités qu'ils ne pourraient pas forcément faire à l'extérieur.Concrètement au niveau du lycée qu'est-ce que ça a changé ?Écoutez, je vais vous donner deux chiffres. Deux nombres, plus exactement, c'est les nombres d'élèves qui ont fréquenté l'internat. Trente-neuf élèves il y a deux ans, et nous sommes à 54 élèves à ce jour. Effectivement c'est une augmentation des effectifs. Avec des effets qui sont dû au cadre de vie que l'on a amélioré, nous pourrons en reparler, et à la politique de la Région qui nous permet d'avoir des jeunes qui n'auraient pas fréquenté ou difficilement un établissement avec un internat, par le coût. Un Euro la nuitée – la nuitée –, ça permet à des familles de faire venir leurs jeunes de lieux un peu plus éloignés.C'est le cas, chez vous ? Il y a des jeunes qui viennent de l'extérieur de Revin ?Bien sûr. C'est une majorité, déjà ! Nous avons des jeunes qui viennent de Charleville-Mézières, des jeunes qui viennent de Rethel, des jeunes qui viennent de Reims. Donc effectivement nous touchons au niveau géographique des jeunes de l'ensemble de l'académie. Mais pas seulement. Nous avons des jeunes qui viennent de Revin, parce que ça permet de mieux les suivre. Alors pourquoi viennent-ils de Revin, ou de Rocroi, alors qu'il y a des bus – 10 minutes – ? D'abord parce qu'il y a un suivi avec eux, personnalisé. Et pourquoi les parents acceptaient-ils de payer un surplus alors qu'ils habitent à 10 minutes ? Mais ils ne payent pas ce surplus parce que justement il y a cette aide qui permet à des jeunes... On sait que l'internat c'est des jeunes qui en ont besoin. Et donc la famille est plus à même de venir, d'accepter, que de dire « non, ça nous reviendrait trop cher ».Et ça permet aux jeunes d'avoir un cadre, de se lever tous les matins à la même heure, et de ne pas rater le réveil !Quelque part oui ! (rires) Nous sommes vigilants là-dessus, il y a des Assistants d'éducation qui sont là pour assurer la sécurité, la vie de l'internat, qui les connaissances. Garçons, filles, ils ont leur Assistant d'éducation et qui permet d'avoir un petit peur ce rythme. C'est pour ça que nous avons demandé à des élèves de rester. Mais il n'y a pas que le rythme, pour éviter certains décrochages ! Il y a aussi l'encadrement plus scolaire, l'aide aux devoirs, par exemple, faire en sorte qu'un jeune puisse accéder à la documentation qu'il n'a pas forcément chez lui – CDI. Tout ça sont des éléments qui, si l'internat n'étaient pas accessible, ne permettraient pas à ces jeunes qui sont en situation en difficulté... Mais il y a d'autres jeunes qui ont besoin d'un soutien mais ne l'auront pas forcément, ou pas l'envie. Donc effectivement l'équipe d'encadrement est là pour assurer la vie de...
Christèle WILLER, vice-présidente de la Région Grand Est, en délégation des Lycées et de l’Education
Christèle WILLER, vous êtes vice-présidente de la Région Grand Est, en délégation des Lycées et de l’Education. Madame WILLER, bonjour.Bonjour.Depuis cette rentrée scolaire, la Région Grand Est a voulu favoriser l’égalité sociale et géographique, avec cette mesure forte : l’internat à 1€.Oui, tout à fait. On a voulu l'égalité des chances en matière d'éducation. C'est vraiment ce qui nous a guidé, le Conseil Régional en cette nouvelle année scolaire. Nous avons voulu l'internat à 1€ pour que nos élèves puissent choisir leur orientation. Le but est vraiment de faciliter les mobilités et de ne pas avoir l'orientation qui est subie. Ainsi, nos élèves peuvent faire le choix qu'ils souhaitent de leur formation.Une mobilité facilitée et l’opportunité de choisir une formation en relation avec des métiers en tension.Nous savons qu'actuellement, nous avons beaucoup de métiers en tension. Les lycées professionnels sont ciblés. C'est vrai qu'avec ce choix d’internat à 1€, c'était aussi l'idée que dans la ruralité, nos élèves puissent aller un peu plus loin et faire le choix de ces métiers qu'ils souhaitent, mais également des métiers en tension.Autre point, que vous souhaitez aborder, celui de l’aide à la cantine qui est renforcée.L'aide à la cantine est passée de 0,55 centimes à 0,80 centimes. La Région Grand-Est accompagne la cantine à plus de 50% sur la totalité du coût du repas pour faire en sorte que nos lycéens puissent manger une alimentation correcte et durable.Un ordinateur pour chaque lycéen, c’est plus de 64 000 ordinateurs distribués depuis la rentrée scolaire.Oui, nous avons continué le lycée 4.0. Les ordinateurs, pour rappel, sont mis à disposition gratuitement à tous nos lycéens. C'est aussi une aide pour le budget des familles. Comme vous l'avez dit, c'est 64 000 ordinateurs cette année. Et puis, depuis 2017, c'est 385 000 ordinateurs qui ont été mis à disposition des élèves. Un chiffre clé, plus d’un milliard consacré à la jeunesse dans le budget 2023 de la Région, dont plus de 700 millions pour les lycées. Pour vous, le lycée du futur doit être durable, sobre et économe.Le lycée du futur ne part pas de rien. Nous sommes déjà dans une démarche mais cette année, nous avons souhaité faire une année de consultation. Nous sommes partis sur quatre axes. C'est un lycée que nous voulons qui participe au bien- être des élèves et à celui de la communauté éducative, un lycée qui prépare l'avenir, un lycée ancré sur son territoire, un lycée acteur de la transition écologique puisque c'est aussi une de nos grandes thématiques. Donc toute cette année, nous allons avoir une consultation, que ce soit avec les élèves, les professeurs, nos agents qui travaillent dans les lycées, pour voir comment ils voient le lycée du futur, comment ils voient le demain pour travailler dans ces lycées.En conclusion, au sujet de ce slogan, « Un avenir sans frein, le Grand Est, bâtisseur de destins », vous en dites...
La Région Grand-Est adoptait en juin dernier le plan régional pour la restauration et l'hébergement scolaires, afin de permettre à tous l'accès à l'éducation et à la formation. Parmi les mesures mises en place : l'hébergement en internat à 1€, destiné à l'ensemble des lycéens du secteur public. Pour en parler avec nous, Thibault Larcher, élève de Première générale au lycée Jean-Moulin de Revin dans les Ardennes.Qu'est-ce que tu penses de la vie à l'internat ?La vie a l'internat est très sympathique, très cool, je m'entends bien avec tout le monde, il n'y a pas de problème. L'internat est neuf et propre.Une journée-type à l'internat, qu'est-ce que c'est ?Moi personnellement je me lève à 6h30, pour me préparer pour le petit-déjeuner à 7h. Les cours commencent à 8h, donc nous avons trente minutes, quarante-cinq minutes pour déjeuner – c'est largement suffisant. Puis nous avons les cours jusqu'à 17h30, l'internat ouvre à cette heure-ci. Nous nous préparons pour 18h pour l'heure de permanence jusqu'à 19h. Puis après nous allons manger, puis nous remontons à l'internat, où nous avons du temps-libre. Il y aune salle de jeu à l'internat avec un babyfoot, salle télé, jeu d'échec, nous pouvons jouer aux cartes et plein de choses. Donc après à 21h30 nous retournons dans nos chambres, et nous nous couchons.Et ensuite on recommence !...Et après on recommence.Qu'est-ce que t'aime dans cette vie à l'internat, dans ce rythme ?J'aime la convivialité de l'internat, tout simplement. J'aime bien être avec les autres, en groupe, et je préfère être à l'internat que chez moi.Est-ce que sans internat dans ce lycée tu aurais pu venir suivre les cours ici ?Non, j'aurais tout simplement dû changer de lycée. J'aurais pris le lycée de Givet. À la base j'habitais à Rocroi, donc mon lycée de secteur était Revin. J'ai déménagé à Givet en décembre dernier.Là tu es en Première, l'année prochaine c'est la Terminale, donc tu seras encore à l'internat.Oui, exactement, je serai encore à l'internat l'année prochaine.Tu dis ça avec le sourire donc tu as l'air d'avoir envie !Oui. Oui,j'ai très, très envie.Comment se passe la vie en communauté avec tes camarades ?Je pense que tout le monde prend ça avec plaisir, il y a beaucoup de sympathie entre nous. Il y a quelques disputes, mais c'est souvent vite réglé, et tout le monde s'amuse. Pour ma part je suis vraiment content de retrouver mes camarades de l'internat le lundi matin avec la reprise des cours.Ce sont des élèves qui sont dans la même classe que toi ou ça te permet aussi de rencontrer des élèves que tu n'aurais pas croisé dans le lycée autrement ?Sans l'internat je n'aurais sans doute jamais croisé les élèves d'internat parce que je suis sur la voie générale et on va que 90% des personnes de l'internat sont en voie professionnelle, donc je ne leur parle que par le biais de l'internat.Est-ce que tu sais ce que tu souhaites faire en post-bac ?Plutôt sur la voie des mathématiques... J'aimerais bien suivre une école d'ingénieurs.Merci Thibault d'avoir répondu à nos questions. C’était une coproduction des radios associatives avec le soutien de la Région Grand Est.
LA COLLECTIVITE EUROPEENNE D’ALSACE RECRUTE ! Vous cherchez un métier qui a du sens ? Qui corresponde à vos valeurs ? Tourné vers l’autre ? La Collectivité européenne d’Alsace recrute dans des dizaines de métiers dédiés aux plus fragiles. Assistant social, puéricultrice, médecin, éducateur à la parentalité, assistant familial, conseiller en économie… Une grande variété de postes sont à pourvoir, dans un cadre de travail flexible. Des postes proches de chez vous, qui vous feront vibrer et avec des perspectives d’évolution de carrière. Découvrez ces métiers dans cette série de Podcasts, et rendez-vous sur alsace.eu pour postuler : https://www.alsace.eu/la-collectivite...
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Julie GONCE, votre métier c'est verrier à la flamme. Vous allez nous décrire ce métier très atypique mais avant tout, vous êtes une passionnée du verre, une matière que vous adorez modeler.Je travaille le verre à la flamme d'un chalumeau. On peut le trouver sous différentes formes, c'est-à-dire qu'il peut être en baguette quand on veut le travailler plein et quand on veut travailler le verre soufflé on va partir d'un tube de verre.C'est toujours des œuvres d'art que vous construisez ?A partir du moment où j'ai créé mon atelier, j'ai tout de suite eu envie de faire de la sculpture et de voir qu'est-ce que je pouvais faire avec cette matière.Vous êtes tombée dans le verre toute petiteAlors toute petite non mais juste après le collège. J'ai choisi de faire un métier manuel parce que j'ai grandi dans un monde d'artisanat. Mon père travaillait le bois. Mon voisin était potier-céramiste. Les amis de mes parents étaient artisans et pour moi c'était une évidence que je voulais faire un métier manuel.Est-ce qu'il y a un fil conducteur dans vos oeuvres ?Mon travail est très particulier parce que je joue beaucoup de l'accumulation. Je suis capable de faire des centaines de fois le même élément de verre qui est lui-même tout simple pour pouvoir créer tous ensemble une seule grande œuvre.Dans l'une de vos oeuvres, vous prenez une branche de bois mort et vous lui redonnez vie en lui associant des feuilles de verreC'est un très bon exemple où je fabrique de la mousse en verre, c'est-à-dire que je fabrique des brins de mousse en a un et je suis capable d'en fabriquer des milliers et ensuite je viens les coudre sur des morceaux de bois mort et et ça me permet de recréer du végétal immortel.Avec ces mélanges de matières, nous sommes toujours sur un retour à la terre, à la naturePour moi, c'est le vivant qui nous permet de vivre. Je pense qu'aujourd'hui on l'a un peu oublié et j'aimerais rappeler aux gens que c'est ça qui nous porte aujourd'hui : c'est la terre.L'artiste Julie GONCE est aujourd'hui reconnue par son travail. Vous avez déjà obtenu des prix...J'ai reçu plusieurs prix notamment le prix national du concours des ateliers d'Art de France en 2014.Vos oeuvres, on peut les retrouver dans plusieurs ouvragesOn peut les retrouver dans plusieurs livres : le dictionnaire du verre, les femmes et les métiers d'art et ''le verre à la lampe'' d'un verrier italien qui a fait un énorme volume sur le travail du verre à la flammeC'est la période des Journées Européennes des Métiers d'Art. Vous serez mise à l'honneur à Sarrebourg durant 2 jours pour présenter votre travail devant le public La ville de Sarrebourg m'invite à faire des démonstrations devant les gens à l'occasion des Journées des Métiers d'Art. Venez me rencontrer les 1er et 2 avril à Sarrebourg au musée. Ce sera un moment d'échange, de démonstrations et de partage.Cet été, vous serez à Nancy pour un festival consacré à ce métier très artistique de verrier à la flammePour la deuxième année consécutive, nous serons à Nancy avec l'association Flame Off. Nous sommes une cinquantaine de verriers au chalumeau à travailler en démonstration devant les gens pendant l'exposition.C'est un métier qu'on exerce par passion. Qu'est-ce que vous avez envie de dire à celles et ceux qui, en vous écoutant se disent ''finalement moi aussi j'ai peut-être envie de m'engager dans ces filières'' ?Je leur dis ''si on a envie, il faut le faire'' et il faut se donner les moyens parce que ce genre de métier sont des métiers beaux, magiques, qui nous nourrissent. Ces métiers d'art, ces métiers manuels ce sont des métiers de passion. Il faut du temps. Il faut du temps pour apprendre les matières. Il faut du temps pour apprendre à travailler. Moi j'ai commencé à 17 ans, aujourd'hui ça fait presque 25 ans que je travaille le verre et j'aime dire que je commence à savoir...
Dans le cadre des Journée des métiers d’art du 1er Avril 2023, nous recevons Coralie Marchal, responsable de production à la Manufacture des émaux de Longwy 1798.Elle nous présente son entreprise qui procède un savoir Faire unique en région Grand Est, la technique des émaux cloisonnés. Elle nous présente au travers des métiers le procédé de fabrication. Les moyens de transmission aux jeunes et les activités proposées le 1 er avril au sein de sa société.La Manufacture des émaux de Longwy 1798 / 3, rue des Emaux 54400 LongwyTel : 03 82 24 30 84 mail@emauxdelongwy.com www.emauxdelongwy.com
Animatrice:À l’occasion des journées européennes des métiers d’art. L’artisanat et les savoir-faires du Grand Est sont à l'honneur. On part direction la Haute-Marne, à l'École Nationale d’Osiériculture et de Vannerie de Fayl-Billot.Jean-Pierre BENETIERE bonjour, vous êtes formateur au sein de l’école depuis 2007, pouvez-vous nous expliquer ce qu’est l'osiériculture et la vannerie. Jean-Pierre BENETIERE, formateur à l’École Nationale d’Osiériculture et de Vannerie de Fayl-Billot:L’osiériculture, c’est la culture de l’osier. Elle se pratique donc au sein de notre établissement. L’osier qu’on utilise est produit sur notre exploitation. On a quand même 4 ha d’osier. Les apprenants vont sur l’exploitation, travailler à la culture de l’osier qui va nous servir justement à réaliser des articles en vannerie, d’osier. Animatrice:Alors des cultures d’oseraies jusqu’au panier en osier, quelles sont les différentes formations proposées ici à Fayl-Billot ? Jean-Pierre BENETIERE, formateur à l’École Nationale d’Osiériculture et de Vannerie de Fayl-Billot:Alors on forme environ 18 à 20 personnes chaque année pour des formations longues de 10 mois. Nous avons donc deux diplômes, un CAP vannerie Métiers D’Art, et on a également un BPREA (Brevet Professionnel, Responsable d’Exploitation Agricole), plus orienté sur la culture de l’osier et le travail de l’osier à l’atelier transformation de vannerie. Et parallèlement à ça on a également des gens qui viennent se former à la vannerie d’une manière peut-être un peu moins professionnelle mais qui viennent une semaine ou deux semaines ou plusieurs fois dans l’année, qui viennent donc en formation courte. Animatrice:Dans les ateliers de l’école nous avons justement rencontré Emmanuelle, à l’issue de ses stages courts, elle a décidé de quitter son poste d’aide-soignante pour se réorienter vers le CAP vannerie. Elle nous explique le processus de création du panier à bois qu’elle réalise. Emmanuelle, bénéficiaire du CAP Vannerie: La première étape c’est de trier l’osier par rapport aux aux étapes de la fabrication du panier à bois. Donc déjà pour commencer le fond, c’est-à-dire le fond du panier, on ne va pas prendre les mêmes dimensions et les mêmes diamètre de brin. Donc déjà on va faire un tri au niveau des brins pour chaque étape du panier. Et avant de travailler ce brin, on va le faire tremper suivants aussi les catégories de travail que l’on va faire, le trempage va s’effectuer soit d’une durée de deux heures ou de 4 heures. Donc on fait tremper le brin dans un grand bac rempli d’eau pendant ce lapse de temps nécessaire, et après on le met sous bâche en plastique pour que l’humidité soit maintenue, comme ça on peut travailler l’osier blanc pendant toute la semaine. Si on ne le met pas dans l’eau en fait il sèche rapidement, l’installer sous la bâche permet de maintenir une bonne humidité et que l’osier soit souple pour le travailler et donc il ne cassera pas.Puis une fois qu’on veut le travailler, on l’enlève de la bâche et puis en fonction de ce que l’on doit faire le brin d’osier est travaillé différemment : soit il faut l’épointer ou l'effiler, faire des écaffes… enfin ce sont tous des termes que l’on emploie pour chaque acte que l’on doit effectuer sur le panier. Animatrice:Jean-Pierre, vous êtes formateur ici à l’école, mais vous êtes aussi vannier professionnel, quel est le secret pour être un bon vannier, une bonne vannière ? Jean-Pierre BENETIERE, formateur à l’École Nationale d’Osiériculture et de Vannerie de Fayl-Billot:Ah si c’est un secret, est-ce que je vais pouvoir le dire haha ? Donc pour être un bon vannier ben y’a le tempérament déjà: il faut être capable de travailler seul si on est dans son atelier, il faut être organisé, vraiment attiré aussi parce que je pense qu’il faut avoir une certaine rigueur. Au...
Les Journées Européennes des Métiers d’Art se dérouleront du 31 mars au 2 avril 2023 dans leGrand Est.Cet événement offre au grand public l’occasion de rencontrer + de 200 artisans d’art et departiciper aux animations et expositions autour de la cristallerie, du verre, de la céramique, de lapierre, des métaux et du bois...Cette manifestation, soutenue par la Région Grand Est, permet de mettre en avant la diversité etla richesse des métiers d’art en Grand Est.Partons à la rencontre de professionnels au savoir-faire original et unique dans le Grand Est etplus précisément à l'atelier de vitrail SIMON MARQ à Reims.Pour en parler avec nous, Sarah Walbaum, chargée de communication de l'atelier Simon Marq.Bonjour Sarah,SW : BonjourQu'est ce que c'est que l'atelier Simon Marq en fait ?SW : Et bien l'atelier Simon Marq c'est un atelier de vitraux qui existe à Reims qui a étéfondé en 1640, qui est le plus vieil atelier de vitraux de France et probablement du monde.On imagine bien sûr l'importance d'un tel atelier quand on est en présence de monumentshistoriques comme la Cathédrale de Reims, bien sûr, pour ne citer que celle-ci d'ailleurs.SW : Oui, c'est vrai que l'histoire de l'atelier Simon Marq a été complètement chevillée àcelle de la Cathédrale de Reims. Ils sont tout de suite devenus les verriers officiels de laCathédrale de Reims dès le 17ème siècle, et tous les vitraux qu'on voit à la Cathédraleproviennent essentiellement de cet atelier.Qu'est ce qu'on y fait à l'atelier Simon Marq ?SW : En fait, il y a 50 % de créations de vitraux, 50 % de restauration. C'est undépartement particulier puisqu'il faut mettre en place des protocoles pour la restaurationqui sont très très précis pour respecter le verre. Et on crée des vitraux comme on encréait effectivement au Moyen Âge, avec une technique traditionnelle avec du plomb. Oncrée aussi des vitraux très contemporains, sans plomb, avec des designers. En fait, il n'y apas de limite, à part celle de l'imagination des artistes évidemment.Les métiers évoluent justement parce que vous parlez de création avec le plomb et justementtout ce qui est « matériaux » évolue aussi.SW : Oui, en fait, c'est vraiment le projet des artistes qui est le prétexte à mettre en œuvredes techniques. Donc on peut utiliser de la sérigraphie, de la gravure. En ce moment, ondécoupe les pièces de verre avec une machine qui est guidée électroniquement et qui vadécouper les pièces au jet d'eau. Simplement, ce qui détermine en fait à chaque fois levitrail, maintenant, un vitrail, je dis que c'est un écran de verre artisanal coloré. C'estl'utilisation d'une feuille de verre artisanal qui est fabriquée avec la même techniquedepuis le 10ème siècle et qui a une vibration incroyable. Le vitrail s'inscrit en tout lieu.Évidemment, on travaille pour les édifices religieux mais pas uniquement. On travaillebeaucoup pour les restaurants, les hôtels, les particuliers. On a beaucoup de particuliersrémois qui nous demandent de restaurer ou de créer des vitraux chez eux. Et ils necessent de me dire à quel point c'est formidable de pouvoir en profiter à toute heure de lajournée, puisque c'est ça la magie du verre, c’est qu’il va se transformer, donner une âmeà un lieu et le lieu s'anime selon l'intensité de la lumière au fil du jour.Alors, pour celles et ceux qui nous écoutent et qui veulent se former et il y a des métiers,j'imagine aussi bien dans l'apprentissage initial, et puis même quelquefois dans la formationadulte ?SW : On a des jeunes apprentis en ce moment à l'atelier, notamment une jeune qui étaitarchitecte et une autre qui était dans le bijou, il y a des formations qui sont dispensées...